À l’horreur meurtrière des terroristes succède, comme dans le sournois glissement d’un cauchemar, celle de la violence d’État. Tranquillement, sous prétexte de protéger la population, le gouvernement est en train de mener, menton haut et air martial en fond de tableau, une guerre contre une partie de sa population. Faisant morbide profit de la situation, il prend un virage autoritaire que la droite la plus sécuritaire n’avait pas osé imaginer, même dans ses rêves les plus moites.