Le livre de la sociologue Jen Schradie (@schradie), The revolution that wasn’t : How digital activism favors conservatives (La révolution qui n’était pas : ou comment l’activisme numérique favorise les réactionnaires, Harvard University Press, 2019, non traduit) sonne comme un nouveau revers pour tout ceux qui pensaient que le numérique allait changer le monde (voir notre série de 2014 sur ce que l’internet n’a pas réussi). « L’internet n’a pas été l’outil d’une démocratie participative », constate, cinglante, la chercheuse à l’Observatoire sociologique du changement de Sciences Po, dans une longue et patiente enquête de terrain réalisée en Caroline du Nord.